Le dispositif Conseiller numérique a été initié en 2021 dans le cadre du volet inclusion numérique du plan France Relance. Son objectif est de déployer 4 000 professionnels de la médiation numérique sur tout le territoire français. Leur mission : accompagner les citoyens dans leurs usages quotidiens de l'informatique, de l'Internet et des réseaux sociaux, et les rendre plus autonomes pour réaliser des démarches administratives en ligne, utiliser leurs équipements, et développer leurs compétences digitales. Le dispositif vise à permettre aux Français de mieux s'approprier les usages du numérique au quotidien, télétravail, achats en ligne, consultation médicale ou démarches administratives.
L’accompagnement passe par l’acquisition de nouveaux réflexes comme la vérification des sources, la protection des données, et la maîtrise des réseaux sociaux pour lesquels les conseillers numériques apportent leur aide.
Les conseillers numériques interviennent dans des lieux variés : mairies, maisons France Services, médiathèques, centres sociaux ou tiers-lieux. Certains exercent en mobilité pour atteindre les publics isolés. Ils proposent des ateliers thématiques collectifs, des séances personnalisées ou ponctuelles.
L’État finance une partie de la rémunération des conseillers numériques, de leur formation initiale et continue, et des ressources nécessaires pour les structures d’accueil. Les structures publiques : collectivités, établissements publics, ou privées (associations, entreprises sociales) peuvent accueillir ces professionnels après s'être inscrites sur la plateforme conseiller-numerique.gouv.fr. Leur candidature est ensuite étudiée par la préfecture et l’Agence nationale de la Cohésion des Territoires.
Le dispositif est ouvert à toute personne de 16 à 64 ans, y compris en situation de handicap, sans condition de diplôme ou de nationalité. Seules restrictions : les retraités ne peuvent pas devenir conseillers numériques, ni les personnes bénéficiant de contrat d'engagement dans le cadre d'un service civique. Dans ce cas, la structure d'accueil doit impérativement proposer un contrat de travail répondant aux exigences des appels à manifestation d'intérêt.
Par ailleurs, un conseiller numérique ne peut pas être l'un des deux agents obligatoires au sein d’une maison France Services. Pour un collaborateur déjà en poste en CDI au sein de cette structure souhaite évoluer vers cette fonction, un avenant au contrat de travail est nécessaire, pour respecter le descriptif des missions correspondant à la fiche de poste des conseillers numériques.
Pour postuler, il suffit de créer un compte candidat sur la plateforme et remplir le formulaire d'inscription. Cela vous permettra de renseigner en quelques clics votre situation, votre disponibilité, votre mobilité, et d'enregistrer votre candidature.
Afin de maximiser vos chances d’être contacté par une structure d’accueil, déposez votre CV, et passez le test de positionnement Pix proposé. Celui-ci est facultatif mais les résultats de ce premier test sont communiqués aux structures d’accueil à titre informatif afin qu'elles aient une estimation de vos compétences numériques
La formation initiale conduit à l’obtention du certificat de compétence professionnelle : le CCP1 du titre professionnel de Responsable d’Espace de Médiation Numérique (REMN) et la certification PIX. La durée de la formation varie selon le niveau des candidats. Enseignement et examens sont organisés par La Fabrik en France métropolitaine, et Francil’In dans les territoires ultra-marins.
Trois parcours de formation sont proposés : 70 heures (court), 175 heures (intermédiaire) ou 315 heures (long). Un test de positionnement est organisé en amont par l’organisme de formation pour identifier le parcours le plus adapté aux besoins des candidats.
Les conseillers numériques nouvellement recrutés disposent d’un an, à partir de leur entrée en formation initiale, pour suivre deux modules thématiques complémentaires organisés au niveau national par La Mednum, en lien avec des organismes de formation régionaux partenaires.
Le catalogue comprend 15 thématiques, (parentalité numérique, accompagnement des publics en situation de handicap, numérique responsable…). D’une durée de 7 ou 14 heures chacun, ces modules thématiques ont pour objectif d’accompagner les nouveaux conseillers numériques dans leurs missions quotidiennes, en fonction de leurs besoins.
Après validation du CCP1, et avec l’accord avec sa structure, un conseiller numérique peut préparer et passer les examens des deux autres certificats de compétences : les CCP2 et CCP3, afin d’obtenir le titre professionnel complet de Responsable d’Espace de Médiation Numérique.
Il s'agit de parfaire leurs compétences en matière de développement et gestion d’espaces numériques, ou encore de mise en œuvre de projets collaboratifs, et de valoriser leur expertise en médiation numérique.
La formation préparant à l’obtention des CCP2 et CCP3 se déroule sur 17 semaines dans un format hybride, en présentiel et à distance, selon un rythme moyen d’un jour par semaine.
La coordination nationale de la formation est organisée au niveau national par Histya. Pour s’inscrire, les conseillers numériques doivent contacter leur organisme de formation régional, dont la liste est disponible sur le site internet d’Histya.
Le site « Info Retraite » vous informe selon votre situation. Si vous êtes fonctionnaire d’État, « un simulateur » vous permet d’estimer le montant du revenu d’activité que vous pouvez cumuler avec votre pension de retraite. |
• Un fonctionnaire retraité ne peut reprendre une activité dans la Fonction publique qu’en tant qu’agent contractuel. Si vous avez liquidé votre pension et êtes de nouveau recruté en tant que fonctionnaire, votre pension sera annulée au moment de votre recrutement. Vous percevrez votre pension après la cessation totale votre activité.
• En cas de reprise d’activité dans la Fonction publique, l’âge limite d’exercice est de 67 ans pour les agents contractuels de droit public et fonctionnaires sédentaires, et de 62 ans pour les fonctionnaires de catégorie active.
• Vous pouvez poursuivre une activité dans le secteur privé sans limite d’âge, mais elle doit être compatible avec vos précédentes fonctions. Vous êtes tenu d’informer votre ancien employeur pour obtenir son accord.
• Si vous étiez agent contractuel de la Fonction publique, les conditions applicables sont identiques à celles du secteur privé.
• Le cumul emploi-retraite est incompatible avec le dispositif de la retraite progressive.
-> Cumul emploi-retraite intégral. Depuis le 1er septembre 2023 la reprise d’une activité permet de générer de nouveaux droits à la retraite. Toutefois, vous devez respecter un délai de carence de 6 mois après votre départ en retraite si vous souhaitez reprendre une activité chez votre dernier employeur (ce délai ne s’applique pas si vous avez liquidé votre retraite avant le 15 octobre 2023).
Le montant de la pension du SRE ou de la CNRACL reste inchangé, mais votre activité vous permet de vous constituer de nouveaux droits pour votre retraite.
Lorsque vous cessez définitivement votre activité, une nouvelle pension est calculée au taux plein ou au taux maximum, sans décote, sans majoration ni supplément.
Le montant de la nouvelle pension ne peut excéder 5 % du plafond annuel de la Sécurité sociale, soit 2 355 euros brut par an en 2025.
Aucun droit supplémentaire n’est attribué après cette seconde liquidation.
-> Cumul emploi-retraite plafonné. La reprise d’une activité professionnelle n’ouvre pas de droit supplémentaire à la retraite.
Vous devez informer votre caisse de votre volonté de poursuivre ou reprendre une activité professionnelle.
• Pour le SRE : via la messagerie sécurisée accessible depuis votre espace sécurisé sur le site de l’ENSAP (Espace numérique sécurisé des agents publics de l'État) ;
• Pour la CNRACL : depuis votre espace personnel sur le site Ma retraite publique.